La nuit de la Saint-Barthélemy : un rêve perdu de la Renaissance
Denis Crouzet
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurQue s'est-il vraiment passé la nuit de la Saint-Barthélemy, le 24 août 1572 ? Pourquoi, brusquement, des milliers de protestants ont-ils été mis à mort dans Paris ? Au fil d'une enquête exemplaire, Denis Crouzet observe minutieusement la reine Catherine de Médicis. Il fait ressurgir, à l'occasion du mariage de sa fille Marguerite et du prince protestant Henri de Navarre, son idéal de tolérance et ses stratégies de conciliation des factions qui, depuis 1562, entraînent le royaume de France dans des guerres civiles atroces. Il montre comment, à l'occasion de l'attentat dont est victime au sortir du Louvre l'amiral Coligny, son rêve de paix se brise tragiquement le 22 août 1572 sur une radicalisation des catholiques et des protestants. La concorde humaniste ne peut résister à une effrayante montée des tensions religieuses qui, sans doute dans la pensée d'éviter une nouvelle guerre civile, contraignent la monarchie à procéder à une exécution préventive des chefs du protestantisme militaire. Mais c'était sans compter sur l'exaltation qui porte immédiatement les catholiques parisiens au massacre de tous ceux qui, à leurs yeux, rompent l'union du royaume avec Dieu. Au-delà de cet enchaînement événementiel, La nuit de la Saint-Barthélemy dévoile la façon tragique dont les femmes et les hommes en viennent parfois à défaire, dans le sang, le lien fragile qui autorise la vie en société. |
RésuméEtude des causes du massacre de la nuit du 24 août 1572, de son déroulement, de ses acteurs et de leurs motivations. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
18 avril 2012
Collection(s)
Pluriel
Rayon
Guerres de religion
EAN
9782818502457
Nombre de pages
690
pages
Reliure
Broché
Dimensions
20.0
cm x
14.0
cm x
4.0
cm
Poids
760
g
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À propos de l'auteurDenis Crouzet, fils de l'historien François Crouzet, est historien moderniste, spécialiste des troubles religieux qui ont secoué le XVIè siècle. Professeur à la Sorbonne, il a reçu le prix Madeleine Laurain-Portemer de l'Académie des sciences morales et politiques pour l'ensemble de son oeuvre. |