Les poètes maudits : Tristan Corbière, Arthur Rimbaud, Stéphane Mallarmé

Ce que dit l'éditeur

Les Poètes maudits, essai critique de Verlaine, fut initialement publié dans une revue littéraire d'avant-garde, en 1883. L'année suivante, les trois essais sur Tristan Corbière, Arthur Rimbaud et Stéphane Mallarmé parurent en volume chez Vanier. C'est cette première édition que nous proposons ici. L'édition définitive de 1888 présentera cette fois six «maudits» dont Pauvre Lélian (Verlaine lui-même). Par «poètes maudits» Verlaine entend les «poètes absolus» (ainsi qu'il les qualifie dans son avant-propos), ignorés de leurs contemporains. Avec ce livre, Verlaine fait, d'une certaine manière, suite au Stello de Vigny (1832) qui, à travers les figures de Gilbert, Chénier et Chatterton, tenta de cerner le profil psychologique de l'artiste incompris, solitaire et méprisé autant qu'il posait, déjà, la question de la relation entre l'avant-garde et le public.