Théorie esthétique
Theodor Wiesengrund Adorno
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurAu siècle dernier, Theodor Adorno (1903-1969) s'impose comme l'un des rares penseurs à oser prendre parti en faveur de l'art moderne et des avant-gardes. Sans attendre prudemment la consécration que le temps finit parfois par accorder à des oeuvres résolument nouvelles, le philosophe s'engage, dès 1923, dans les controverses artistiques, notamment musicales et littéraires, de l'entredeux-guerres. C'est ainsi qu'il défend âprement contre ses détracteurs la nouvelle musique classique et les compositeurs Alban Berg, Arnold Schönberg et Anton von Webern. Il se fait l'avocat de James Joyce, de Paul Celan, de Samuel Beckett à qui il dédie la Théorie esthétique. Peu avant sa mort, en 1969, Adorno comprend, toutefois, que sa théorie de la modernité est confrontée au déclin de l'art moderne, à l'apparition de la postmodernité, au triomphe du kitsch et à la suprématie de l'industrie culturelle. Il craint que l'art lui-même ne survive dans la société actuelle que sous la forme d'une culture docile, entièrement soumise aux impératifs de la rentabilisation marchande. Tel est bien, quarante ans après la mort du philosophe, le défi majeur que doit relever une création artistique préoccupée par la sauvegarde de son autonomie et soucieuse de se définir encore comme espace de liberté. Marc Jimenez |
RésuméTraduction revue et corrigée du texte de T. Adorno (1903-1969), paru pour la première fois en français en 1974, remettant en question de façon systématique les théories sur l'art. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
15 juin 2011
Rayon
Essais sur l'art : esthétique
Contributeur(s) Rolf Tiedemann
(Editeur scientifique (ou intellectuel)), Marc Jimenez
(Traducteur), Gretel Adorno
(Postfacier) EAN
9782252037904
Nombre de pages
514
pages
Reliure
Broché
Dimensions
24.0
cm x
16.0
cm x
2.7
cm
Poids
810
g
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À propos de l'auteurTheodor Adorno est un philosophe et musicologue allemand chassé de son pays par le nazisme, mais qui a tenu à y revenir après la guerre pour participer à la renaissance démocratique de l'Allemagne fédérale. Il a alors été l'un des piliers de l'Ecole philosophique de Francfort. |