Arria Marcella : souvenir de Pompéi
Théophile Gautier
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeur«Elle était brune et pâle ; ses cheveux ondés et crêpelés, noirs comme ceux de la Nuit, se relevaient légèrement vers les tempes à la mode grecque, et dans son visage d'un ton mat brillaient des yeux sombres et doux, chargés d'une indéfinissable expression de tristesse voluptueuse et d'ennui passionné ; sa bouche, dédaigneusement arquée à ses coins, protestait par l'ardeur vivace de sa pourpre enflammée contre la blancheur tranquille du masque ; son col présentait ces belles lignes pures qu'on ne retrouve à présent que dans les statues. Ses bras étaient nus jusqu'à l'épaule, et de la pointe de ses seins orgueilleux, soulevant sa tunique d'un rose mauve, partaient deux plis qu'on aurait pu croire fouillés dans le marbre par Phidias ou Cléomène. En regardant cette tête si calme et si passionnée, si froide et si ardente, si morte et si vivace, il comprit qu'il avait devant lui son premier et son dernier amour, sa coupe d'ivresse suprême.» |
RésuméEn compagnie de deux joyeux amis, Octavien visite le musée des Studii à Naples, et tombe en extase devant l'empreinte d'un sein parfait, avant de se rendre à Pompéi où il éprouve la même émotion devant la maison d'Arrius Diomèdes d'où provient le morceau de lave. Avec des repères chronologiques, des textes de Pline, de Plaute et de G. de Nerval en annexes. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
1 juillet 2012
Collection(s)
Le Livre de poche
Rayon
Ldp/Biblio
Contributeur(s) Bernard Auzanneau
(Editeur scientifique (ou intellectuel)) EAN
9782253136453
Nombre de pages
94
pages
Reliure
Broché
Dimensions
18.0
cm x
11.0
cm x
0.6
cm
Poids
65
g
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