Un lieu à soi
Virginia Woolf
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurUn lieu à soi Pourquoi Hamlet n'a-t-il pas été écrit par une femme ? À cette question, faussement naïve et vraiment provocante en 1929, Woolf répond : car une femme n'aurait pas eu « un lieu à elle » pour écrire. De quel lieu s'agit-il ? Espace concret de la pièce de travail où s'isoler ; espace temporel où les femmes sont libérées des tâches domestiques ; espace mental où elles sont libres de penser. Espace de liberté économique, aussi, qui leur permette de s'assumer seules. C'est enfin l'espace qui reste à créer dans la tête des hommes (et des femmes) pour admettre que oui, les femmes peuvent travailler, penser et écrire à l'égal des hommes. Impeccable démonstration historico-sociale sur les obstacles qui ont conduit les femmes à demeurer dans un état de minorité face aux hommes, Un lieu à soi est un texte hybride, tout à la fois essai, récit autobiographique, fiction utopique et manifeste idéologique. Woolf met sa finesse et son ironie au service d'une cause toujours actuelle. « Un lieu à soi est le livre de Virginia Woolf qu'il est le plus nécessaire de traduire et retraduire, pour lui donner sans cesse vie et pour le faire circuler entre de jeunes mains. Car c'est un essai qui glisse sur le temps et le devance. » |
RésuméL'auteure retrace le cheminement de sa pensée avant une série de conférences dédiées aux écrivaines de fiction qui se déroula à l'université pour femmes de Cambridge en 1928. Ce pamphlet délivre une réflexion sur la nécessité d'avoir un lieu et des moyens financiers pour écrire. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
27 février 2020
Collection(s)
Folio
Rayon
Folio
Contributeur(s) Marie Darrieussecq
(Traducteur), Christine Reynier
(Editeur scientifique (ou intellectuel)), Marie Darrieussecq
(Préfacier) EAN
9782072840081
Nombre de pages
240
pages
Reliure
Broché
Dimensions
18.0
cm x
11.0
cm x
1.5
cm
Poids
148
g
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À propos de l'auteurVirginia Woolf issue d'une famille d'intellectuels et fondatrice avec son mari du groupe de Bloomsbury a selon le romancier E M Forster poussé la langue anglaise un peu plus loin contre les ténèbres et transformé les techniques narratives par l'usage du monologue intérieur, l'introspection des personnages et les ruptures chronologiques. |