La Guerre de Cent ans
Jean Favier
Versailles, Pontoise, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurL'auteur de Philippe le Bel s'attache aujourd'hui à ce long siècle qui suivit la mort des derniers Capétiens. Mais fallait-il écrire l'histoire d'une guerre ? Jean Favier montre que ce conflit n'est pas seulement phénomène en soi, il exprime les mouvements profonds qui animent la société médiévale : par-delà les batailles - où il arrive que le sort d'un royaume se joue en quelques quarts d'heure -, la guerre devient facteur déterminant des infléchissements de l'histoire dès lors que le noble et le clerc, le bourgeois et le paysan pensent et se comportent en fonction de cette guerre. Qu'elle soit réelle ou supposée, proche ou lointaine, voilà qui change peu cet horizon mental qu'est la guerre pour cinq générations qui ont su qu'elle faisait partie de leur vie. La guerre de Cent Ans a été le lot commun des individus comme des groupes humains, celui des féodaux encore pris dans leurs fidélités contractuelles, celui des officiers royaux découvrant le service de l'Etat à mesure qu'ils le conçoivent, celui des maîtres de l'Université que leurs engagements intellectuels mènent à des conflits qui n'étaient point les leurs. En un étonnant contrepoint où passent les visages renouvelés d'un Charles le Mauvais, d'un Bertrand du Guesclin, d'un Pierre Cauchon et de bien d'autres, Jean Favier fait jouer les thèmes divers qui s'appellent le nationalisme naissant, la réforme de l'Etat et l'unité de l'Eglise, le prix du blé et le salaire du maçon, l'influence parisienne et la force provinciale, le métier des armes et la volonté de paix. |
Caractéristiques Auteur(s) Jean Favier
(Auteur) Éditeur(s) Date de parution
1 janvier 1980
Rayon
Moyen-Âge : généralités
EAN
9782213008981
Nombre de pages
672
pages
Reliure
Broché
Dimensions
22.0
cm x
14.0
cm x
3.9
cm
Poids
935
g
|
À propos de l'auteurJean Favier est un historien spécialisé dans l'histoire du Moyen Age, auquel il a consacré de nombreux ouvrages. Il a également dirigé les Archives Nationales et la Bibliothèque Nationale. |