La fin de l'exception humaine
Jean-Marie Schaeffer
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurLa fin de l'exception humaine L'unité de l'humanité est celle d'une espèce biologique que nous ne saurions extraire de l'ensemble des formes de vie non humaine qui constitue bien plus que son « environnement ». À ce constat désormais incontestable, les sciences humaines et sociales opposent néanmoins la thèse de l'exception humaine : dans son essence propre, l'homme transcende à la fois la réalité des autres formes de vie et sa propre « naturalité ». Le philosophe pose qu'Homo est un « moi » ou un « sujet », radicalement autonome et fondateur de son propre être ; le sociologue tient que cette transcendance se situe dans la société, par essence « anti-naturelle ». L'anthropologue affirme, lui, que seule la « culture » (la création de systèmes symboliques) constitue le propre de l'homme. L'humanité s'inscrit dans la vie grâce à des visions globales du monde et à des savoirs empiriques morcelés. La thèse de l'exception humaine est une vision du monde. Son coût, au regard de son utilité supposée, est exorbitant - l'impossibilité d'articuler les savoirs empiriques assurés en une vision intégrée de l'identité humaine qui conjugue les sciences de la culture et les autres connaissances concernant l'homme. |
RésuméLa philosophie, comme les sciences humaines et sociales, est traversée par une antinomie qui fonde la conception commune de l'être humain : d'un côté, comme espèce biologique, il fait partie des êtres vivants ; de l'autre, l'homme possède une dimension ontologique en vertu de laquelle il transcende sa propre réalité et celle des autres formes de vie. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
20 septembre 2007
Collection(s)
NRF Essais
Rayon
Philosophie contemporaine : auteurs
EAN
9782070749997
Nombre de pages
446
pages
Reliure
Broché
Dimensions
21.0
cm x
14.0
cm x
2.9
cm
Poids
450
g
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