Vies et mort du capitalisme : chroniques de la crise
Robert Kurz
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurSeptembre 2008, la crise mondiale sans précédent de la dette privée entraîne la faillite de la banque d'investissement américaine Lehman Brothers. Juillet 2011, la crise s'est étendue à la dette souveraine et menace plusieurs États européens de faillite. Dans les textes ici rassemblés (2007-2010), Robert Kurz montre que le capitalisme n'est pas victime d'un déséquilibre momentané, mais d'une contradiction interne qui le conduit à son effondrement inexorable. Il montre comment, dans ce contexte de crise finale, les diverses politiques économiques sont vouées à l'échec. Comment la gauche officielle participe à la gestion de crise. Et comment les solutions avancées par les «anticapitalistes» autoproclamés sont autant d'impasses (rien d'autre, selon lui, qu'un néo-capitalisme d'État). Enfin, Robert Kurz s'emploie à critiquer les formes de conscience constituées par le capital, c'est-à-dire l'idéologie qui fait que les hommes ont intériorisé les conditions de vie capitalistes comme les seules possibles et, pour cette raison, ne peuvent imaginer d'en sortir. |
RésuméLe philosophe, principal théoricien de la théorie de la valeur, propose ici son analyse de la crise financière mondiale de 2008. Selon lui, avec la troisième révolution industrielle (la microélectronique), le capitalisme atteint sa limite interne absolue. C'est à cette limite que les divers épisodes de la crise doivent être rapportés pour devenir intelligibles. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
16 novembre 2011
Rayon
Économie
Contributeur(s) EAN
9782355260896
Nombre de pages
224
pages
Reliure
Broché
Dimensions
20.0
cm x
13.0
cm x
1.8
cm
Poids
252
g
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