Léonard de Vinci et l'art de la gravure : traduction, interprétation & réception
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurAux XVIe et XVIIe siècles, l'estampe participe à la renommée d'un artiste. Elle fut l'alliée d'Andrea Mantegna ou de Raphaël, qui s'associèrent à des graveurs professionnels afin de promouvoir leur travail. Léonard de Vinci cultiva quant à lui une relation paradoxale face à l'art de la gravure. S'il n'a vraisemblablement jamais manié le burin, ses écrits montrent qu'il fut tenté d'en perfectionner la technique. Il conçut également l'illustration gravée du De divina proportione de Luca Pacioli, et songea à illustrer un Traité d'anatomie de gravures. Il n'empêche, Léonard ne semble pas avoir voulu contrôler la reproduction gravée de ses oeuvres, ni même l'avoir encouragée. De son vivant, seule la Cène fut traduite en estampe. Quelques dessins du Florentin firent aussi l'objet d'interprétations gravées, ce qui permit la circulation de ces modèles. Mais il faudra attendre la seconde moitié du XVIe siècle et le début du siècle suivant pour que les autres chefs-d'oeuvre du maître suscitent l'attention des graveurs. Raconter cette histoire est le défi du présent ouvrage. |
RésuméIl faut attendre la fin du XIXe siècle pour que les tableaux de L. de Vinci suscitent de l'intérêt. Les auteurs reviennent sur les raisons du manque de visibilité de ses oeuvres entre les XVIe et XVIIe siècles, sur les rapports du maître à l'estampe ainsi que sur l'interprétation gravée et la circulation de ses modèles. L'histoire de la reproduction des toiles par les graveurs est retracée. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Éditeur(s) Date de parution
27 juin 2024
Rayon
Catalogues des expositions
Contributeur(s) Laure Fagnart
(Directeur de publication), Stefania Tullio-Cataldo
(Directeur de publication) EAN
9782359064353
Nombre de pages
302
pages
Reliure
Broché
Dimensions
27.0
cm x
23.0
cm x
2.8
cm
Poids
1494
g
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