Les origines du pangermanisme : 1800-1888

Les origines du pangermanisme : 1800-1888

Metvox publications | juillet 2022
20.90 €
-5% pour les titulaires de la carte avec le retrait en librairie
LIBRAIRIES PARTICIPANTES
Paris VIᵉ, Paris VIIIᵉ, Paris XVIIᵉ, Paris Vᵉ
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Voir les disponibilités en librairie
22.00 €
Disponibilité en ligne
Expédié entre 9 et 15 jours

Ce que dit l'éditeur

C'est bien involontairement que l'empereur Napoléon Ier participe à la naissance du nationalisme allemand. Après la disparition du Saint Empire en 1806, il crée le 12 juillet de la même année la Confédération du Rhin qui regroupe seize États allemands sous la « protection » de l'Empire français, puis une vingtaine l'année suivante dont la Saxe et la Bavière.

Dans un premier temps, les élites intellectuelles allemandes furent sensibles aux idéaux véhiculés par les philosophes français des Lumières. Ce sentiment allait rapidement s'effacer. Napoléon et ses armées s'estimant en terrain conquis firent subir pillage et humiliation aux populations locales. L'occupation française fit naître alors un irrépressible besoin d'union qui pourrait s'illustrer par le dicton l'union fait la force.

Sur un plan pratique, l'unité allemande débute en 1834 avec le Zollverein, c'est-à-dire la suppression des barrières douanières dans la Confédération. Mais c'est Otto Von Bismarck, premier ministre de Prusse qui, après la victoire sur la France en 1871, proclame à Versailles la naissance de l'Empire allemand.

Le Pangermanisme agissant couvre la période s'étalant de 1800 à 1945. Il fait office de ciment idéologique. Ce mouvement d'idées parfois contradictoires, accompagne la montée en puissance de l'Allemagne dont les caractéristiques sont les suivantes : dynamisme économique, fort taux de natalité, aspiration à occuper une place de tout premier plan au niveau mondial. Contrairement à la philosophie des Lumières, le Pangermanisme n'a pas de vocation universelle, bien au contraire, reposant sur l'idée de la supériorité de la race germanique, il ne s'adresse qu'aux Allemands ethniques ou assimilés. Il est aussi teinté d'un fort antisémitisme.

Le Pangermanisme est la vision d'un monde parfait et harmonieux qui reste la plupart du temps hypothétique. Hitler incarne le Pangermanisme dans ce qu'il a de plus extrême. Ce dictateur est le seul homme politique allemand à avoir réalisé l'unité de la Grande Allemagne. Mais en 1945, ce rêve d'unité tourne vite au cauchemar et propulse une Allemagne en ruines plusieurs siècles en arrière quant à ses frontières. De plus, elle est à nouveau divisée. Il faudra attendre octobre 1990 pour quelle soit à nouveau réunifiée. Comme bien des entreprises humaines, le Pangermanisme portait en lui les germes de sa propre destruction.

Résumé

Une histoire du nationalisme allemand, involontairement initié par Napoléon après ses conquêtes de 1806 et les pillages qu'elles ont entraînées puis exacerbé jusqu'à son paroxysme sous Hitler avant sa fin destructrice en 1945 qui laisse l'Allemagne coupée en deux. ©Electre 2024

Caractéristiques

Éditeur(s)
Date de parution
13 juillet 2022
Collection(s)
Histoire
Rayon
Histoire de l'Europe
Contributeur(s)
Charles Andler (Directeur de publication), Charles Andler (Préfacier)
EAN
9791094787953
Nombre de pages
223 pages
Reliure
Broché
Dimensions
23.0 cm x 16.0 cm x 1.4 cm
Poids
310 g