Les poilus ont la parole : dans les tranchées, lettres du front, 1917-1918
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeur1917 : la guerre est à un tournant décisif. Quel est l'état du moral des troupes dans les tranchées ? Paradoxalement, c'est grâce à la censure que l'on dispose de documents exceptionnels qui permettent de comprendre ce que fut la réalité du front. À partir de décembre 1916, le service du contrôle postal reçoit l'instruction de sonder méthodiquement la correspondance de chaque unité combattante. Il ne s'agit plus pour l'armée de seconder les services de contre-espionnage, mais de se donner les moyens de connaître l'état du moral des troupes. Cette systématisation de la censure permet à l'état-major de se livrer à une étude rigoureuse de l'état d'esprit qui règne réellement au front. Pour la première fois, les lettres des poilus, recopiées par les services de la censure, sont livrées à la connaissance du public. Jean Nicot ne s'est pas contenté de mettre au jour ces milliers de lettres, qui sont autant de témoignages sur la vie quotidienne au front et d'interrogations sur le bien-fondé de la poursuite de l'«odieux carnage». Il a voulu remettre en perspective (historique, sociale et politique) cet immense matériel, restituant ainsi, quatre-vingts ans plus tard, la parole à tout un peuple citoyen dans la force de l'âge, étonnamment au fait des événements extérieurs. «Vives, expressives, douloureuses souvent, ces lettres et leurs commentaires sont d'abord une plongée au coeur des représentations des soldats des tranchées. Elles rappellent les souffrances et l'immense sentiment d'isolement de ces hommes, que taraude un profond besoin de reconnaissance. [...] Ces correspondances tranchent par leur vigueur et leur simplicité. Textes bruts, sans visée manifeste, elles sont autant de paroles vivantes, mobiles, contradictoires. [...] Des bribes d'existences s'y agitent, pour dire au jour le jour la souffrance et la révolte, le pessimisme ou l'euphorie, la soif de justice et l'horreur de la guerre.» (Libération) Ce livre est préfacé par le général André Bach et par Guy Pédroncini, professeur honoraire des universités. |
RésuméA partir de décembre 1916, le service du contrôle postal reçoit l'instruction de sonder la correspondance de chaque unité combattante afin de connaître l'état moral des troupes. Ces lettres de poilus, recopiées par les services de censure, sont autant de témoignages sur la vie quotidienne au front et d'interrogations sur le bien-fondé de la poursuite de la guerre. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Éditeur(s) Date de parution
16 novembre 2003
Collection(s)
Bibliothèque Complexe
Rayon
Poche
Contributeur(s) Jean Nicot
(Editeur scientifique (ou intellectuel)), André Bach
(Préfacier), Guy Pedroncini
(Préfacier) EAN
9782870279892
Reliure
Broché
Dimensions
14.0
cm x
20.0
cm x
3.3
cm
Poids
130
g
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