Pauvreté et assistance en Grande-Bretagne 1688-1834
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurDepuis l'époque élizabéthaine, ce sont les paroisses qui sont chargées de l'aide aux pauvres en Angleterre, qu'il s'agisse d'une assistance à domicile, la plus répandue, ou de la gestion des asiles de pauvres, les workhouses. Même si le système n'est pas parfait, l'Angleterre a la réputation d'aider ses pauvres mieux que tout autre pays en Europe. Or le XVIlle siècle remet en cause les anciennes lois sur les pauvres. Qui doit-on considérer comme pauvre ? Comment leur venir en aide ? Charité privée ou assistance publique ? Swift, Burke, Paine, Smith, Malthus et Bentham apportent tous des réponses différentes à ces questions et contribuent au changement de mentalité qui s'opère tout au long du siècle. C'est la conception utilitariste qui triomphe finalement en 1834, lorsque sont votées les New Poor Laws. L'Angleterre, qui a longtemps préféré l'assistance à domicile opte alors pour l'enfermement. La stigmatisation de la pauvreté, composante essentielle de l'éthique victorienne, devient alors un puissant instrument au service de la nouvelle économie industrielle. |
RésuméLe XVIIIe siècle remet en cause les anciennes lois sur les pauvres. Qui doit-on considérer comme pauvre ? Comment les aider ? Charité privée ou assistance publique ? Swift, Burken, Paine et autres apportent tous des réponses différentes et contribuent au changement de mentalité. C'est la conception utilitariste qui va finalement triompher en 1834 avec le vote des New poor laws. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Éditeur(s) Date de parution
2 novembre 1999
Rayon
Histoire de l'Europe
Contributeur(s) Paul Denizot
(Editeur scientifique (ou intellectuel)), Cécile Révauger
(Editeur scientifique (ou intellectuel)) EAN
9782853994330
Nombre de pages
284
pages
Reliure
Broché
Dimensions
21.0
cm x
15.0
cm x
1.6
cm
Poids
392
g
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