Marronnage, l'art de briser ses chaînes

Ce que dit l'éditeur

Des femmes et des hommes déportés d'Afrique vers les plantations esclavagistes du Suriname ont fui dans la forêt amazonienne. Ils y ont inventé un monde nouveau dans lequel l'art a construit les liens sociaux et amoureux. L'esthétique du tembeman, l'artiste marron, interpelle le monde de l'art.

Geneviève Wiels et Thomas Mouzard

Marronnage, l'art de briser ses chaînes présentes l'évolution artistique de peuples issus du marronnage. Pour la première fois sont confrontées différentes formes d'expression d'artistes contemporains et des oeuvres collectées dans les années 1930 se trouvant actuellement au musée du quai Branly - Jacques Chirac.

En Guyane et au Suriname la vie change mais l'art, le tembe, a toujours sa place, faite de « Figures complexes, entrelacées les unes aux autres, inscrites dans le bois comme autant de lignes de fuite1 ».