Les regrets de Giulia de Gonzague. Les roses de Camerino

Ce que dit l'éditeur

Une histoire d'amour au moment du sac de Rome en 1527

Une haute dame de la Renaissance, nièce du pape Médicis Clément VII, s'éprend d'un jeune homme au moment où les hordes impériales de Charles Quint soumettent Rome au sac le plus terrible de son histoire. Une aventure pleine de rebondissements, richement documentée, emportée par le souffle de la Renaissance. Le premier acte d'une saga de 1527 à 1537.

Antonio d'Avella, filleul du général Prospero Colonna, est un ardent partisan des Colonna, les premiers et les plus importants vassaux de l'empereur Charles Quint dans le royaume napolitain. Antonio est prêté par les Colonna au pape Clément VII, qui a été séduit par sa vive intelligence. Tour à tour ambassadeur, homme de confiance, responsable des antiquités, le jeune Antonio va frayer avec les hommes et les femmes les plus en vue de l'époque : Pierre l'Arétin, la courtisane Tullia d'Aragona, Pietro Bembo, Jacques Sadolet, le duc d'Urbin, François Guichardin, et tous les familiers du pape Médicis à Rome, comme le banquier Philippe Strozzi et bien d'autres. Il tombe rapidement amoureux de la nièce du pape, Caterina, la belle duchesse de Camerino, petite-fille de Laurent le Magnifique, qui l'initie aux félicités du savoir. Le jeune couple va découvrir l'amour au milieu des massacres épouvantables de Rome où Antonio va devenir le seul rempart de la jeune femme contre la barbarie.