HB, revue internationale d'études stendhaliennes, n° 9-10. Le Don Juan de Mozart et les écrivains romantiques : journée d'étude, Paris IV Sorbonne, 9 décembre 2006
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurUne nouvelle revue stendhalienne. Une revue annuelle de caractère vraiment international. Le comité de rédaction comprend les « stendhaliens » les plus connus dans leur pays et au-dehors. HB fédère les énergies stendhaliennes du monde entier. Dépassant tous les clivages et toutes les frontières, il y a une présence de Stendhal dont nous voudrions être le reflet. Il y a une « exception » stendhalienne, et pour parler d'elle, il faut sans doute s'aventurer dans des directions nouvelles. Profitant des expériences passées, notre revue se donne un programme ambitieux d'ouverture. Elle refuse les limites de groupe, d'école, de patronage, toutes les formules d'exclusion ou de rétrécissement. Dans « Stendhal » il y a un Moi fort et il y a aussi les autres. S'enfermer dans « Stendhal », c'est trahir Stendhal. Il y a dans Stendhal un jeune Grenoblois, un écrivain français qui se prenait pour Stendhal, et il y a des Stendhal, il a parlé de toutes les nations d'Europe, et elles ont à leur tour parlé de lui, l'ont lu, interprété, il y a un Stendhal italien, intégré à la littérature italienne, il y a un Stendhal anglais, allemand, russe, et là, je m'arrête, car il faudrait citer sans fin les cultures qui ont intégré Stendhal à leur patrimoine et s'en sont servi comme d'un modèle inspirateur. Ces Stendhal, ce Stendhal européen et extra-européen, ces Stendhal aussi nombreux que ses pseudonymes, nous voudrions en parler, montrer ce Stendhal objet de lecture et point de départ de variantes, de greffes infinies, d'interprétations différentes. Stendhal est et n'est pas un objet d'étude spécialisé. C'est ce paradoxe (avec lui tout est paradoxe) qui constitue notre programme. D'une part, d'autre part : nous ne séparerons pas les côtés chez Stendhal. Il y a les « beylistes » et notre revue comprendra l'indispensable travail de mise au point érudite, biographique et philologique qui a été le fil rouge des publications stendhaliennes. Mais... l'Ego beyliste a aussi fondé le « romanticisme », on ne le séparera pas de son temps, on le prendra avec ses compagnons, en particulier ces écrivains qui sont en train d'être oubliés (les Mérimée, les Béranger, les Courier, les Latouche, les Custine, j'en passe), on le prendra dans la grande mouvance romantique ; il y est à la fois central et marginal. Il y a un Stendhal des universités et de la recherche et c'est bien entendu à celui-ci que nous donnons une très grande place, sous forme de contributions organisées et thématiques, ou sous forme d'articles libres et indépendants. Mais de quelle spécialité relève-t-il ? Si les départements de littérature, d'histoire des idées, d'histoire politique, d'études picturales, musicales, théâtrales s'y mettent tous, ils n'y suffiront pas ; il y a encore le Stendhal de la littérature vivante, le Stendhal des écrivains, et celui de tous les autres. Ils auront leur place dans nos livraisons. |
RésuméAu sommaire : Ombre et lumière de la sensibilité romantique face au Don Juan de Mozart (J.-M. Bailbé) ; Madame de Staël et Don Giovanni (N. Perot) ; George Sand metteur en scène de Don Juan (B. Didier) ; Don Juan dans l'oeuvre de Hugo : Molière ou Mozart ? (A. Laster) ; Stendhal et Mozart dans le Paris du Ier Empire (D. Chaillou). ©Electre 2024 |
Caractéristiques Éditeur(s) Date de parution
10 juillet 2007
Rayon
Littérature généralités
Contributeur(s) Michel Arrous
(Editeur scientifique (ou intellectuel)) EAN
9782848300955
Nombre de pages
303
pages
Reliure
Broché
Dimensions
25.0
cm x
17.0
cm x
2.1
cm
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