Divorce à la française : la séparation des Eglises et de l'Etat
Dominique Goussot
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurDivorce à la française : la séparation des Églises et de l'État Depuis Henri IV, les rois puis les présidents de la République de la fille ainée de l'Eglise, reçoivent le titre de premier et unique chanoine honoraire de Saint-Jean-de-Latran, la paroisse du pape, bien que les rapports entre l'Eglise catholique romaine et la France aient souvent été conflictuels. Dominique Goussot décrit en détail le long processus de conquête qui a envenimé les relations entre l'Eglise et l'Etat depuis Philippe le Bel, Charles VII proclamant l'indépendance politique vis-à-vis du Vatican, François Ier imposant le gallicanisme, les guerres de religions, le Siècle des Lumières, la Révolution votant une séparation bientôt remise en cause par le concordat de 1801. La bataille sera rude jusqu'à la loi du 9 décembre 1905 à laquelle le Vatican opposa une résistance acharnée, soutenant le régime de Vichy, obtenant, sous la Cinquième République, de nombreux aménagements comme les contrats entre les écoles dites libres et l'Etat, et des avantages fiscaux. Ces régressions sont dénoncées par l'auteur, qui s'inquiète des dérives sécuritaires et des menaces actuelles qui pèsent sur la loi de 1905 comme la loi sur le séparatisme qui ne cache pas son ambition de contrôler l'islam. Il rappelle que la loi de 1905 confère pour l'essentiel, la liberté de croire ou de ne pas croire ; la stricte neutralité de l'Etat en matière religieuse ; une totale liberté dans la sphère privée. |
RésuméDe Philippe le Bel à la Ve République, l'auteur retrace les relations entre l'Eglise et l'Etat en France. Il regrette les régressions récentes, s'inquiétant des dérives sécuritaires et des menaces qui pèsent sur la loi de 1905. ©Electre 2024 |
Caractéristiques EAN
9782382470190
Nombre de pages
185
pages
Reliure
Broché
Dimensions
21.0
cm x
15.0
cm x
1.4
cm
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