Des gréements et des racines lot-et-garonnaises : Vikings, corsaires, des Gascons avec La Fayette, des marins de Garonne, des marins hauturiers, des marins de 39-45
Jean-Louis Guidez
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurLe Lot-et-Garonne, le nom de ses deux fleuves éponymes, cultive un fabuleux paradoxe. Situé au beau milieu des terres gasconnes à quelque deux cents kilomètres à vol d'oiseau de l'océan, il est pourtant un département maritime à part entière. Il s'amarre en effet à une solide et lointaine tradition d'histoire d'eaux. La navigation passée sur ses cours d'eau a bâti sa réputation, non seulement de marins d'eau douce, qui deviendront des marins recrutés par la marine hauturière. Les Romains avaient montré l'exemple en dotant Agen d'un port de commerce assurant le lien entre les Midis occitan et aquitain. On va donc poursuivre cette tradition en construisant des barques puis des bateaux permettant de relier Toulouse et Bordeaux. Pour cela, sur place se forment des charpentiers de marine. Le renom garonnais est aussi conforté par des cultures de lin et de chanvre, qui permettront l'ouverture à Agen d'une manufacture royale de voiles et à Tonneins d'une corderie, tandis que ses forêts fournissent le bois nécessaire pour la construction navale des coques et des mâts pour les galions, les vaisseaux et les frégates du roi. Autant dire que les gens du fleuve vont vite être enrôlés par la marine royale pour aller défendre les Amérindiens du Canada et du Québec contre les Anglais et lutter avec La Fayette pour l'Indépendance de l'Amérique Le Lot-et-Garonne fournit aussi ses corsaires. En avançant dans les temps, sa vocation perdure au point que des amicales d'anciens marins voient le jour. Des amiraux et ministres de la marine sont issus de son terroir En 39-45, l'école navale après le sabordage de la flotte à Toulon gagne Clairac pour la formation de ses élèves. Et des capitaines de navires se distinguent comme le commandant Bouan dont la ville d'Agen parraine l'Aviso de la marine nationale qui porte son nom. Pareillement le Georges Leygues participe au Débarquement du 6 juin 1944. Un autre officier de marine s'illustre dans la Résistance locale. Une tradition maritime lot-et-garonnaise qui valait d'être hissée haut au mât de l'Histoire pour pavoiser sa renommée sur les mers du globe. |
RésuméEvocation de l'histoire maritime du Lot-et-Garonne. Faisant la jonction entre Toulouse et Bordeaux, la ville d'Agen possède une longue tradition de port de commerce qui rejaillit sur l'ensemble de ce territoire, comme en témoigne l'implantation d'une manufacture royale de voiles et d'une corderie. L'auteur raconte le destin des marins lot-et-garonnais, dont certains combattent aux Amériques. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
21 avril 2021
Rayon
Histoire de France
EAN
9782352085843
Nombre de pages
121
pages
Reliure
Broché
Dimensions
21.0
cm x
15.0
cm x
0.8
cm
Poids
170
g
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