Tsigane-oiseau

Ce que dit l'éditeur

Tsigane oiseau

À l'ombre de Lorca, entre musique, combats de coqs et chants d'oiseaux, vivent les Tsiganes, écartelés entre leurs traditions et la si dure réalité quotidienne de leur longue route. Et comme le veut la tradition, leurs fils reçoivent un surnom qui est plus qu'un nom, quelque chose révélé à eux-mêmes. C'est le cas pour les trois héros de ce roman. Les deux aînés, des jumeaux, Le Zébré, fou de ses coqs qui risque sa vie en une pirouette au-dessus du vide, Le Rouquin, dans l'ombre de son jumeau qui cache sa tendresse par amour pour lui, le suit où qu'il aille et tente de le protéger de lui-même. Et L'Oiseau, le musicien, le poète, le plus jeune aussi, qui oppose à la violence de ses frères le chant d'un oiseau, l'amitié d'un coq mutilé.

Peuvent-ils se rejoindre et s'inscrire dans les traces de leurs ancêtres Les Tsiganes-Oiseaux qui, comme le dit la légende, avaient le coeur si limpide qu'ils pouvaient voler ?

Chantal Portillo, lors d'un séjour chez les Tsiganes, a été bouleversée par leur manière de vivre, (si difficile souvent) leur fierté intacte, et la poésie qui émanait d'eux. Elle a écrit ce roman dans une caravane au pied du Canigou, dans un campement Manouche, où elle a été accueillie avec tant d'amitié, toute gadji qu'elle soit. Ce roman est une manière de leur rendre la beauté, la grâce innée qu'elle a trouvées en eux.