Comme un dimanche d'août à Burgaz
Esther Heboyan
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurDans l'exil s'appliquent la double peine, la double perte. Comme si l'on mourait deux fois. On meurt de n'avoir pas vécu pleinement là-bas - faute d'espérance et donc de plénitude. On meurt d'avoir vécu à moitié ici - faute d'ancrage et donc de plénitude. Ce sont deux vies qu'on pleure. Deux vies vouées à l'absence, à la dérive. Deux vies jetées sur un radeau qui vogue d'une rive à l'autre, tangue, divague sans jamais vous laisser débarquer sur la terre ferme. Sur un ton à la fois tendre et caustique, l'auteure révèle l'intimité de personnages tantôt déracinés, tantôt décalés. Dans un monde tragicomique, la douleur est tenue à distance, le rire n'est jamais loin. Des êtres de chair, ou de papier se font voler le scénario de leur vie. Ils affrontent les situations ordinaires de l'existence tandis que se superposent, se confondent et se cristallisent les lieux, les langues, les moments. La réalité formatée éclate à différents niveaux. Et la mémoire, sans cesse réactivée, attire irrésistiblement vers l'exil intérieur. De magnifiques histoires de vie offertes comme une confidence, un secret partagé. |
RésuméUne évocation romancée de l'histoire de l'exil de l'auteure : née en 1955 à Istanbul dans une famille arménienne, émigrée en Allemagne puis en France, des portraits attachants, des souvenirs drôles et douloureux parfois, l'apprentissage du français, des blessures et des joies... ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
8 avril 2011
Collection(s)
Littérature
Rayon
Littérature française
EAN
9782356140340
Nombre de pages
152
pages
Reliure
Broché
Dimensions
21.0
cm x
14.0
cm x
0.1
cm
Poids
401
g
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