Une science impériale pour l'Afrique ? : la construction des savoirs africanistes en France 1878-1930
Emmanuelle Sibeud
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurEn 1878, la fondation du Musée d'ethnographie du Trocadéro coïncide avec les premières grandes missions d'exploration en Afrique. Cinquante ans plus tard, la mission Dakar-Djibouti traverse et inventorie l'Afrique sous domination française, ce qui permet de réorganiser le musée d'ethnographie en Musée de l'Homme et de fonder une science autonome de l'Afrique. D'une étape à l'autre, l'affirmation de l'africanisme a été longue et mouvementée. Les connaissances rapportées par les administrateurs des colonies, les officiers ou les missionnaires ont contribué de façon décisive à l'émergence du paradigme ethnographique qui commande la recomposition de la science de l'homme dans le premier tiers du XXe siècle. L'expérience coloniale a donc des répercussions intellectuelles substantielles qui relèvent moins d'une invention cynique de sciences «aux ordres» que de la construction collective d'une mentalité impériale résolument scientifique et moderne. Les savoirs africanistes se construisent en conséquence dans des débats politiques et épistémologiques complexes. Analyser leurs enjeux invite à réévaluer les traces laissées par l'expérience inédite et brutale de la domination coloniale. |
RésuméLes connaissances rapportées par les administrateurs des colonies, les officiers ou les missionnaires ont contribué de façon décisive à l'émergence du paradigme ethnographique qui commande la recomposition de la science de l'homme dans le premier tiers du XXe siècle. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
18 octobre 2002
Collection(s)
Recherches d'histoire et de sciences sociales
Rayon
Sociologie et anthropologie
EAN
9782713217845
Nombre de pages
356
pages
Reliure
Broché
Dimensions
23.0
cm x
15.0
cm x
2.7
cm
Poids
950
g
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